Fête et concert pour les 120 ans du R.I.
Petite histoire d’un bref mais dense week-end rotarien, 9-11 mai 2025.
Le W.E. des 9-11 mai 2025 a été pour le club de Guérande-Pays Blanc l’occasion d’une double action d’importance, les deux choses étant inextricablement mêlées. C’est pourquoi nous ne les dissocierons pas.
D’abord, la poursuite et la conclusion provisoire d’une opération de création de contact permanent avec un club portugais, celui de Porto-Douro. Accueillis à l’aéroport de Nantes-Atlantique et conduits à l’hôtel au Pouliguen, nos amis étaient au nombre de sept, quatre rotariens, dont le président, Luis Bivar Ramos, et trois conjoints.
A 18 heures, nous nous retrouvâmes en notre lieu de réunion, Inspirations, à Guérande, pour une réunion de travail. Notre président, Hervé Le Gentil, expliqua à nos hôtes que des discussions approfondies et parfois épineuses avaient surgi dans le club quant à la rédaction d’une charte d’appairage définitive entre nos deux composantes. Il semblait donc préférable, pour garder les meilleures relations possibles entre amis de proposer non une « charte » mais une « déclaration d’intention » abordant, évoquant et listant, à vrai dire, les mêmes principes. Ce que nos interlocuteurs acceptèrent. On peut d’ailleurs dire que les relations furent et seront facilitées par le fait que plusieurs d’entre eux parlent correctement, ou même parfaitement le français, tandis que, en sens inverse, les origines portugaises de deux de nos conjointes, les épouses et compagnes de Christian Moriceau et Grégory Roux facilitent de façon efficace les échanges et démonstrations d’amitié.
Puis, vers 19 heures, nos conjoints nous ayant rejoints, un sympathique, et fort abondant, cocktail dînatoire de l’amitié scella notre actuelle et future entente autour de diverses boissons et friandises.
Le lendemain matin, nous nous retrouvions à l’hôtel, avec d’un côté, pour Guérande, Catherine, Ali, Dominique et Jean-François, de l’autre les Portugais, pour entamer une journée de découverte de notre presqu’île. Le temps ne nous favorisait guère alors que, avant et depuis, le soleil prédomina. Un de nos amis portugais nous demanda, timidement : « Il fait beau, quelquefois ? » C’était de l’humour (lusitanien), il va de soi.
Nous allâmes d’abord à Saillé où la maison du Paludier nous ouvrit ses portes. En principe, c’était complet, mais le guichetier ayant reconnu une élue de Guérande, en la personne de Catherine, nous permit de contempler la maquette animée, de fort bon aloi, qui résumait dix mille ans de formation et d’exploitation des marais salants.
Puis direction lesdits marais. Route vers Sissable, en plein milieu de ce paysage unique. Hélas, la vue vers les clochers de Batz, Le Croisic et Guérande, si caractéristique, était un peu (pas complètement) brouillée. Le clocher panoramique de Batz étant fermé ce samedi, nous nous portâmes sur Le Croisic, une agréable ballade (la pluie ayant cessé) leur permit de découvrir le port, l’église, les vieilles rues et leurs belles demeures, le canon du Soleil Royal, rescapé de la bataille des Cardinaux du temps de la guerre de Sept ans.
Retour à Saillé où nos amis entreprirent d’analyser la gastronomie bretonne dans les locaux de la crêperie La Salorge. Puis, digestion dans les rues de la ville close de Guérande, où ils furent un peu étonnés de découvrir la foule (habituelle) des week-ends, la porte Saint-Vincent, la Collégiale…
C’était bien entendu un aperçu plus que sommaire de nos richesses patrimoniales et paysagères. Il faut bien commencer. On poursuivra, espérons-le.
Deuxième axe. Ce fut notre grande soirée préparée depuis des mois par toute une équipe, au premier rang de laquelle notre infatigable Christian Moriceau avec le concours de tous mais en particulier du président Hervé et de nombreux autres qui ne m’en voudront pas de ne point tous les citer ici. Sauf notre trésorier Nicolas à qui reviendra la lourde charge de faire le bilan financier. Rappelons que nous sommes ici pour célébrer les 120 ans du Rotary International, que cette soirée est censée rapporter des fonds aux 6 clubs du 44 Ouest qui l’ont organisée (Guérande, La Baule, Pornichet, Saint-Nazaire, Pornic, Savenay), et que ces fonds sont destinés à aider la recherche et améliorer les soins dans le domaine des cancers pédiatriques, ainsi qu’à lutter contre les problèmes de santé mentale affectant les adolescents.
R.V. à 19 heures à l’Hippodrome de Pornichet.
Le public, c’est-à-dire les rotariens du 44 Ouest et les VIP qui se sont acquittés de leur table (grand merci à eux !) est bien présent. Tout est organisé à merveille, tout le monde trouve sa table. La bonne humeur est générale. Présentation des présidents des 6 clubs, discours de la gouverneure Joëlle, hommage à la cheville ouvrière de la soirée, Christian Moriceau, qui reçoit du district un nouveau saphir comme Compagnon de Paul Harris.
Le dîner fini, ouverture (en fait, pendant même le dîner) de la Grande Nuit Electro avec le groupe Bon Entendeur. Avec 2600 personne ! La salle affiche complet, on a refusé du monde.
Les participants semblent tout à fait satisfaits. Le concert donne faim et soif. En quelques heures, bière, boissons diverses, nourritures solides, l’ensemble fut englouti. Une bonne heure avant la clôture, tout était parti. Avec de fortes sommes dans l’escarcelle des organisateurs. Tout s’est bien passé. Merci aux secouristes, aux agents de sécurité, aux personnels des bars, aux bénévoles, bref à tout le monde.
Le lendemain dimanche, nous étions quelques-uns à dire au revoir à nos amis portugais, à la crêperie L’Escale à Pornichet, nos amis partis sans doute avec un brin de nostalgie, mais comme l’on dit, ce n’est qu’un au revoir mes frères. Peut-être pour leur 50e anniversaire en février, ou même avant. Christian, qui avait déjeuné avec nous, les reconduisit, avec Ali.
Le bilan financier de la soirée est encore approximatif. Il devrait dépasser largement les 30000 € (bénéfice net) pour l’ensemble des clubs organisateurs, à repartir selon les règles fixées à l’avance.
Nous pouvons être fiers d’une opération de cette envergure, menée sans anicroche et contribuant certainement à diffuser une image du Rotary contrastant fortement avec les regrettables clichés habituels.
